Droits et devoirs liés à la publication

Nuage de mots « Droits d’auteur » Crédit média : DANE de l’académie de Versailles

 

Le site académique de la DANE de Versailles nous propose un récapitulatif des règles à connaître pour la publication des images, de photographies, de vidéos, et d’enregistrements audio sur les sites de classe ou d’école, de blogs, de supports audiovisuels…

Les droits d’auteur

Droits à l’image et droit à la voix des personnes physiques

Devoirs liés à la diffusion

Retrouvez l’article en ligne

Youtube expliqué à ma mère

Pour faire suite à l’article introductif que j’ai publié sur mon blog – ça s’appelle un article façon poupée russe 😉 –  voilà la conversation éminemment pédagogique que j’ai eu avec mon fils, qui est en 6ème à propos de Youtube et de l’enjeu de publier des vidéos. J’aurais pu avoir la même avec un de mes élèves mais là, ma motivation était de déconstruire ma représentation simpliste de ses productions, en tant que mère.

 

CC_JurgenAppelo_flickr_2012crédits: CC /Jurgen Appelo via Flickr / 2012

Pour info : Il a déjà publié deux vidéos de Minecraft (construction d’un univers), une de Clash of clans (stratégie) et une de pêche. Il utilise un logiciel de screencasting gratuit qu’il a téléchargé lui-même (et me l’a passé pour mon PC !), ajoute une introduction créée par un camarade, fait le montage de ses screencasts avec Windows Movie Maker (que je lui ai expliqué) et puise dans les ressources sonores et visuelles de Youtube ou de son PC.

 

Pourquoi est-ce que tu publies des vidéos sur ta chaine Youtube ?

Parce que ça me fait plaisir.

Et pourquoi est-ce que tu tiens tant à avoir des vues ?

Pour voir si ce que je crée plaît aux gens, sinon j’adapte. Je cherche des sujets qui intéressent.

Quels sujets et seulement des sujets qui intéressent les internautes ?

Non, qui m’intéressent moi d’abord et que j’ai envie de présenter aux autres. La pêche, par exemple.

Et les autres, c’est qui ? Et comment tu fais pour qu’ils regardent ta vidéo ?

Mes amis (à qui j’envoie un sms ou un mail), vous (papa et maman, L. – sa petite soeur-: je vous en parle pendant le repas), au reste de la famille quand je les vois. Et puis j’en reparle après avec mes amis : T. -un copain qui a deux ans de plus et qui fait des vidéos de pêche avec lui- et puis A. -le camarade qui lui a créé son introduction. On se demande si la vidéo est bien et si on peut l’améliorer.

Comment tu fais ? Comment tu la conçois de A à Z ?

Comment je construis ma vidéo, tu veux dire ? 1) D’abord je filme quelque chose qui me plait, qui va intéresser. Par exemple, (pour capter l’attention) il faut ajouter une miniature qui va plaire quand on cherche une vidéo. 2) Ensuite, je fais un montage pour avoir une meilleure qualité.

C’est-à-dire ?   

Pour que ça ait plus de sens, pour éliminer les détails gênants, que le film ne soit pas trop long. 3) J’enregistre mon film dans le bon format et la bonne taille pour le publier en ligne. 4) J’admire le résultat. Je te demande de la regarder (je confirme! passage obligé) et je partage avec mes amis, ma famille, etc. 5) Si c’est pas bien, je réécris le scénario et je la supprime !

Voilà ! Il m’a demandé pourquoi j’écrivais tout ça -il est habitué que je l’asticote sinon- et je lui ai expliqué. Il a conclu qu’il était content si ça pouvait servir à des adultes !!! A bon entendeur…

Tout commentaire ou questions sont les bienvenus.

Je commente donc je suis… Mais comment je fais ?

Chacun de nous s’est trouvé confronté au moins une fois à un article, une pensée qui fait réagir. Facile de râler, facile de critiquer, facile aussi d’être emballé mais beaucoup moins évident de laisser un commentaire ! Que vais-je dire, comment je vais formuler ma pensée, quel regard les « gens » vont avoir sur moi… ?

Autant de questions que l’on se pose avant de commenter.  Et pourtant si personne n’écrit, le débat reste stérile. Là encore commenter relance la question de l’identité numérique et de la trace que l’on laisse en dehors du jugement de valeur que l’on peut recevoir. Le plus dur c’est de se lancer ! La première fois qu’on laisse un commentaire, le temps d’écriture est très long… On réfléchit longuement à ce qu’on écrit : un vocabulaire pas trop « cool » mais pas coincé non plus, des mots savants lorsqu’on commente sur un réseau professionnel, de l’humour pour faire passer un désaccord pour les plus diplomates… Bref, commenter n’est pas aussi facile que liker, on dévoile une part de nous. Toutefois lorsque cette peur de « mal faire » s’efface et qu’on se lance, un sentiment de fierté émane alors car commenter une pensée, une idée, c’est exister.

Alors lancez-vous… partagez vos idées, vos expériences, et faites avancer le shmilblik !